L’Orléanais

La prasline de Montargis

C’est à Blaye, que le cuisinier du duc de Choiseul comte de Plessis-Praslin, inventa au XVIIIe siècle, une confiserie à base d’amandes et de sucre caramélisé qui acquit sur-le-champ une grande notoriété. S’étant retiré à Montargis où il ouvrit boutique, ce confiseur de génie dont l’histoire n’a pas fixé le nom ( Clément Lassagne ou Clément Jaluzot?) y implanta définitivement cette douceur.

Le safran du Gâtinais

On recueille le stigmate de la fleur du crocus sativus, une plante vivace fleurissant à l’automne qui, séchée, est employée comme épice et condiment. Riche en vitamine B2, le safran possède, semble-t-il , des propriétés antispasmodiques et sédatives.
Il est cultivé dans le Gâtinais depuis le XIIIe siècle. Progressivement abandonnée, cette culture reprend depuis les années 1980. La maison du Safran, à Boynes, retrace histoire, méthodes culturales et usages culinaires de ce colorant naturel.

Le vinaigre d’Orléans

Depuis deux cents ans, à Orléans, on fabrique du vinaigre dans la grande tradition des vinaigriers établis sur les bords de la Loire. Ceux-ci récupéraient jadis des vins piqués, destinés à la capitale mais qui n’avaient pas supporté l’acheminement par bateau.

Le cotignac d’Orléans

On connaît son apparence de mini-boîte de camembert en épicéa emplie d’une douceur orangée: c’est le cotignac, une friandise très ancienne autrefois fabriquée par les apothicaires. Elle avait la réputation de développer l’intelligence des enfants et, surtout, de les calmer, à l’exemple du jeune Zeus que les nymphes apaisaient avec du confit de coing.
Car le cotignac est toujours élaboré à base de coing. Les textes mentionnent le cotignac dès le règne de Louix XI comme une spécialité d’Orléans, ce qu’elle est toujours. Le gastronome Grimod de La Reynière raconta comment son oncle, monseigneur de Jarente de La Bruyère, évêque d’Orléans, fur chargé par Louis XV d’en aller quérir pour ses filles.
On y imprime depuis longtemps la marque de la ville, une effigie de Jeanne d’Arc, qui la délivra des Anglais.

Le Pithiviers

On savoure à Pithviers, une galette feuilletée à la crème d’amandes, depuis le XVIIe siècle au moins. C’est toutefois au XIXe siècle que son renom s’établit définitivement. Il est aujourd’hui la spécialité de la ville, mais celle, aussi, de nombreux pâtissiers établis à travers la France.

La tarte Tatin

C’est grâce aux sœurs Tatin, qui tenaient au début du XXe siècle un restaurant à Lamotte-Beuvron, que la tarte qui porte désormais leur nom, put conquérir les plus fins gourmets. C’était en fait une vieille recette solognote.
Les puristes exigent qu’elle soit exclusivement réalisée avec des reines des reinettes.

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